mardi 5 décembre 2023
Nos pouvoirs publiques ont toujours la culotte baissée...
Un homme, un touriste allemand, est mort samedi soir 2 décembre 2023, à Paris, sous les coups de couteau d’un islamiste, « français », se sont empressés de clamer les médias. Un Français naturalisé avec sa famille et en provenance d’Iran, en 2002. Un autre homme est mort à Nantes dans des circonstances troubles entourant un match. D’un coup de couteau lui aussi. Signe d'une civilisation assassinée, pas moins de 120 coups de couteau s’abattent chaque jour au pays de Montaigne et La Boétie sur… N’importe qui.
Mais c'est bientôt Noël. On peut compter sur le gouvernement particulièrement inefficace sur le plan sécuritaire d'Elisabeth Borne et Gérald Darmanin pour… Enrober sa faillite d’un papier cadeau communicationnel.
Ainsi, ce dimanche soir, à Matignon, une réunion au sommet réunissait le président Macron, la première ministre Elisabeth Borne, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le garde des sceaux qui vient d’échapper à une condamnation de la Cour de justice de la République, Eric Dupond-Moretti, et même le ministre de la Santé Aurélien Rousseau.
On a aussi convoqué le directeur de la sécurité intérieure, pour faire bonne mesure. Il faut calmer les Français qui n’en peuvent plus et rejoignent les rangs de Le Pen et de Marion Maréchal et Eric Zemmour en gros bataillons, comme le montrent les sondages. Alors, on mobilise et on le fait savoir.
Des infirmiers costauds
Résultat ? Darmanin, sur le plateau de TF1, accouche d’une souris décisionnelle. Et d’une ligne de fuite grosse comme un asile d’aliénés. Pour lui, de nombreux terroristes cumulent en réalité des pathologies psychotiques avec une pratique de l’islam radical. Darmanin s’est donc entendu avec la Première ministre, dit-il, pour travailler sur une obligation de soins psychiatriques. Face au couteau, le psy. On se pince.
Et il accuse Marine Le Pen, coupable de n’avoir pas voté en 2021 une mesure qui prévoyait dans le cadre de la loi anti-terroriste un suivi des sortants de prison sur une longue durée. Donc vingt policiers pour une surveillance continue (le nombre nécessaire) plus une escouade de policiers supplémentaires ou d’infirmiers costauds pour contraindre l'islamiste fou à prendre ses médicaments. Et aussi un coach pour lui apprendre à remercier le contribuable ? Fallait-il réunir tant de ministres pour accoucher d’une mesure politicienne aussi bas de gamme ?
Dans cette affaire comme à chaque fois régulièrement en France depuis 2010, il y a le vrai et le faux débat. Darmanin a choisi aussitôt le faux, celui qui envahit les ondes : le meurtrier était-il fou ? Quel était son degré de folie ? La folie a-t-elle précédé le coup de couteau ou le coup de couteau témoigne-t-il en lui-même de la folie de celui qui le tenait ? Que faire face aux fous qui ne sont pas jugés ? Mais voilà. L’homme n’était pas assez fou pour oublier de hurler "Allah Akbar", d'évoquer l'oppression des musulmans dans le monde et celle de la Palestine, et, de reconnaître les faits! . Ce profil, malheureusement, est bien connu des Français qui comptent les morts et les égorgements avec un rythme qui ne cesse plus désormais d’accélérer.
Autre débat, la prison. Ce charmant « Français » a passé quatre ans en prison pour projet terroriste, aux frais des Français : la prison ne l’a, manifestement, pas guéri. Comment, pourquoi ? Mais la prison française est depuis longtemps l’école de l’islamisme. Elle n’a pas de pouvoir sur les convictions religieuses et n’est pas faite pour cela. Par ailleurs, les récidives sont légion.
Troisième faux débat, le suivi policier. A-t-il été suffisamment suivi à sa sortie de taule ? S’il l’avait été davantage, le touriste allemand poursuivrait ses vacances à Paris, estiment certains observateurs. Mais la France compte plus de 8.000 fichés S pour islamisme, selon les propos du ministre de l’Intérieur lui-même, en 2020. Pour suivre chacun d’eux à la trace jour et nuit, samedi et week-end compris, il faut mobiliser 20 policiers par fiché S. Soit 160.000 policiers dédiés à cette seule fonction. C’est compter sans les infirmiers que la France doit dépêcher à leurs côtés pour évaluer leur état psychologique défectueux et vérifier la prise des médicaments. Par ailleurs, la porte reste largement ouverte à l'arrivée de nouveaux fous islamistes.
« Quand le sage montre la lune, le fou regarde le doigt », dit le proverbe chinois.
Le débat va donc rouler dans l'étroite gouttière des mesurettes, du cas par cas, de l’accompagnement et du suivi. On passera à côté du fleuve de l’évidence. La France n’intègre plus les populations musulmanes qui entrent chez elles dans des proportions et des quantités qui les rendent non intégrables. L’assimilation est confiée aux islamistes qui, eux, convainquent et gagnent du terrain dans l’aveuglement général. Egorgements, meurtres par balles, la France avance vers le chiffre de 300 victimes du terrorisme islamiste depuis 2012. Rien ne permet d'espérer que ce chiffre baisse et sûrement pas l'arrivée des psychiatres, indépendamment du respect qu'on peut avoir envers la profession.
Le couteau fait la loi.
Et pourtant, traditionnellement, en France, on ne tue pas au couteau.
On use du coup de gueule, du coup de poing ou du coup de feu, pas du coup de couteau. Le couteau est l’arme du changement de population, c’est évident pour les Français : le gouvernement et les élites aveugles et sourdes font semblant de ne pas voir, comme les enfants se cachent sous une serviette. Au sommet de l’Etat, on décidera donc de multiplier les suivis et les soins psychiatriques. Et on ouvrira un peu plus largement encore les portes à une immigration incontrôlée, venue d’Afghanistan (le pays détenteur du record de demandes d’asile en 2022) ou d’ailleurs. Il faut sauver la doxa officielle qui vit des temps difficile. Coûte que coûte.
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