vendredi 19 janvier 2024

Fawcett se basait sur cette hypothèse : Ces étranges tribus « isolées » d’Amazonie ne seraient en fait que des groupes de survivants, vestiges d’une civilisation perdue. Il faut dire que les légendes sont nombreuses dans la région : Akakor, la cité perdue habitée par une civilisation ancestrale possédant des connaissances avancées… La Cité de Z, popularisée par Fawcett lui-même, qui serait le refuge d’une civilisation avancée cachée dans la jungle amazonienne… l’El Dorado, la cité d’or qui a obsédé les conquistadors… Ou bien Païtiti, la cité d’or perdue des Incas… Pourtant, bien loin des mythes et des légendes… Les scientifiques viennent tout juste de donner raison à Fawcett !! DES EXPLORATEURS DÉCOUVRENT UNE CITÉ PERDUE AU CŒUR DE L’AMAZONIE ! Publiée ce 11 janvier 2024 dans la revue Science, une étude réalisée par des explorateurs français révèle une immense cité cachée dans la forêt ! Plus précisément, dans la vallée d’Upano en Équateur. Voici une imagerie des sols fournie par les chercheurs : Pour vous faire une idée, l’équipe identifie au moins 15 colonies, reliées par un réseau de routes s’étendant sur 10 à 20 kilomètres. Les routes les plus grandes mesuraient au maximum 10 mètres de large ! Une découverte incroyable qui nous oblige à réviser l’histoire des civilisations en Amazonie. Il faut dire que de plus en plus de cités perdues y sont découvertes : Casarabe en Bolivie, Choquequirao au Pérou… LES VESTIGES D’UNE CIVILISATION PERDUE, VIEILLE DE 5 000 ANS À ce stade, j’affirme que nous devons accepter l’idée que la forêt « vierge » amazonienne est – en grande partie – une repousse suite à l’effondrement d’une civilisation antique. Et NON une forêt sauvage présente en l’état depuis des millénaires. Cette perspective, bien que surprenante, est appuyée depuis le 16 janvier dernier par une seconde équipe internationale. Leur étude vient fournir les preuves de l’existence d’une société agricole organisée en Amazonie il y a plus de 5 000 ans. Pour cela, ils se basent cette fois sur la « terre noire », aussi appelée « terra petra ». Il s’agit d’une couche de sol riche, noire et fertile, que l’on retrouve dans tout le bassin amazonien. Comme cette couche de terre contient un mélange d’artéfacts comme de la poterie et des graines fossilisées, elle témoignent de pratiques agricoles avancées et d’une gestion intentionnelle des sols par les peuples indigènes. « Plus nous en apprenons, plus il devient clair qu’il ne s’agit pas nécessairement d’une forêt primaire », explique Mark Robinson, membre de l’équipe de recherche. « Partout où nous regardons, même si cela nous semble être un voyage vraiment ardu et que nous soyons dans l’endroit le plus reculé, nous trouvons partout des preuves des communautés passées. », ajoute Mark Robinson. Ces conclusions, bien qu’inédites, peuvent venir expliquer l’étendue des connaissances médicinales des autochtones, qui dépassent de loin ce qu’on pourrait attendre de simples petites tribus isolées… L’HÉRITAGE LOINTAIN D’UNE MÉDECINE OUBLIÉE… En effet, l’un des plus anciens peuples d’Amazonie, les Guaranis, est la troisième source en noms scientifiques pour les plantes après le latin et le grec ! Une influence qui souligne la profondeur de leur savoir botanique et médicinal. Comment les ont-ils découverts ? De qui ont-ils hérité ces informations ?? Sans compter que c’est grâce aux guérisseurs d’Amazonie que nous avons pu façonner notre façon de nous soigner. En effet, ce sont les chamanes et les guérisseurs autochtones qui ont aidé les laboratoires pharmaceutiques à découvrir bon nombre des molécules de la médecine moderne : l’aspirine comme anti-douleur ; la quinine issue du Quinquina contre le paludisme ; Le DMT (ou diméthyltryptamine) de l’ayahuasca comme antidépresseur ; La curarine issue de Strychnos toxifera, utilisée comme relaxant musculaire ; L’atropine provenant de Brugmansia, utilisée pour dilater les pupilles ; Ou encore la tubocurarine de Chondrodendron tomentosum, utilisée comme blocage neuromusculaire en anesthésie. Comme si au fond, ces peuples étaient les derniers dépositaires de connaissances médicinales avancées, héritées d’une civilisation effondrée. Des connaissances dont les laboratoires pharmaceutiques ont besoin ! COMMENT BIG-PHARMA EST DEVENU UN CARTEL DE L’OR VERT Depuis plus de 40 ans, les labos mènent des expéditions armées au cœur de la jungle pour s’approvisionner en nouvelles molécules miracles. Voilà comment ils transforment un remède naturel 100% gratuit en or vert : Découverte : ils trouvent un remède naturel ; Extraction : ils identifient et extraient le principe actif de ce remède ; Modification : ils transforment légèrement la structure de la molécule pour permettre le brevetage et la commercialisation ; Discrédit : ils minimisent l’efficacité de la source naturelle au profit de la version modifiée, plus lucrative. Si on prend un peu de recul, c’est une stratégie digne d’un cartel. Un cartel pharmaceutique qui a découvert dans l’Amazonie son Eldorado de l’or vert !! Mais qui se fiche pas mal de savoir d’où proviennent les connaissances médicinales des autochtones qui continuent pourtant de façonner notre médecine moderne. Comme je sais que certains de ces laboratoires me lisent, cet article a pour vocation de le leur rappeler ! Considérez ceci comme un rappel de votre responsabilité éthique !! Quant à vous chers lecteurs, je vous pose cette question: N’est-il pas temps de lancer des initiatives de sauvegarde et de valorisation de nos médecines traditionnelles ? Répondez-moi en commentaire en bas de cette page. Portez-vous bien, Thibaut Vernier Rédacteur de la lettre des Médecines Sacrées

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