lundi 4 novembre 2024
Rob Galline
1 min
·
Partagé avec Public
TRIBUNE DU GENERAL ANTOINE MARTINEZ (2ème S )
Vous avez dit « état de droit » ?
Lorsque le peuple peut s'exprimer librement sur son avenir, il sait le faire d'autant mieux
qu'il a compris les véritables enjeux. Nos dirigeants politiques, surtout au plus haut niveau
de l'Etat, le savent pertinemment. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils tiennent à se
soustraire ou à ignorer le principe de souveraineté populaire dont le référendum constitue
l'expression par excellence. Ils ont manifestement retenu la leçon de celui de 2005 et ont
même osé, avec un Parlement complice, abroger le choix exprimé par le peuple
souverain. Bel exemple du respect de l'état de droit !
Cela dit, en balançant imprudemment sa grenade avec la dissolution de l'Assemblée
nationale après l'échec des élections européennes, le président de la République a fait un
très mauvais calcul car il était fortement désavoué une seconde fois avec les élections
législatives, plongeant la France dans une situation de crise majeure avec une Assemblée
nationale sans majorité, rendant le pays ingouvernable. Le seul mérite, non négligeable au
demeurant, de cette situation est qu'enfin les Français ont exprimé leur désaveu total au
chef de l'Etat et aux dirigeants politiques complètement déconnectés des réalités sur les
problèmes de sécurité largement liés à ceux d'une immigration extra-européenne invasive
et incompatible avec nos valeurs et modes de vie. Car c'est bien là qu'il faut chercher les
raisons profondes de la sanction qui ne peuvent plus être ignorées et auxquelles les
responsables politiques vont devoir impérativement apporter une réponse. Il y a urgence
et il va falloir bousculer les mentalités ! L'avenir de la France et de la nation en dépend.
La nomination d'un nouveau Premier ministre et la constitution d'un nouveau
gouvernement ont été plus que laborieux. Le chef de l'Etat a eu, en effet, beaucoup de mal
à comprendre qu'en provoquant lui-même cette crise il a perdu la partie et donc une partie
du pouvoir, avec ses conséquences (démission ou soumission). De plus, cette génération
de représentants du peuple n'est pas du tout au niveau pour une bonne partie d'entre eux,
certains étant même indignes des fonctions qu'ils occupent. Quelle image désastreuse du
fonctionnement des institutions et de l'Etat, de surcroît touchés désormais par la
consommation de drogue ! Avec l'instauration d'une cohabitation d'un nouveau type
puisque de nombreux ministres sont issus de la macronie pourtant sévèrement
sanctionnée, le Premier ministre ne devrait pas chercher l'affrontement avec le président
de la République. Il a cependant, semble-t-il, pris en considération la colère exprimée
dans les urnes par une grande partie des Français, colère qu'il serait déraisonnable pour
la classe politique dans son ensemble de continuer à ne pas entendre et qui porte sur les
thèmes étroitement liés de la sécurité et de l'immigration. En nommant un ministre de
l'Intérieur qui affiche, contrairement à ses prédécesseurs, des intentions courageuses et
résolues, c'est un signal fort qui est donné politiquement. Les Français attendent donc
beaucoup de ce nouveau discours et espèrent ardemment que les actes succèderont à
présent aux paroles.
La tâche du nouveau ministre de l'Intérieur sera cependant ardue en raison de pressions
et d'obstacles puissants fondés sur la dictature d'une pensée prônant une idéologie
mondialiste, progressiste, immigrationniste, droitdelhommiste, une pensée de la haine de
soi qui a gangréné depuis de nombreuses années une partie des élites politiques prêtes à
sacrifier leur peuple sur l'autel de grands principes prétendument moraux. Une levée de
boucliers n'a d'ailleurs pas manqué de se manifester dès les premières déclarations du
ministre et son entretien récent avec le président de la République n'a fait que confirmer
leur désaccord profond sur ce sujet. Le chef de l'Etat ne veut toujours pas comprendre
qu'il a précisément été sanctionné sur ces thèmes de l'immigration et de la sécurité qui le
rebutent pour une raison simple, c'est, qu'en fait, il refuse aux Français leur droit à
défendre leur continuité historique. C'est dans ce contexte que les adeptes de cette
dictature de la pensée invoquent le fameux principe de l'état de droit qui serait menacé par
le nouveau ministre de l'Intérieur. En réalité, on retrouve ici l'habituelle complainte émise
par une classe politique lâche dont une partie a renoncé à assumer ses responsabilités,
une autre ayant clairement choisi de favoriser l'arrivée de cette immigration incompatible
dans le but de détruire la nation qui constitue un obstacle à leur projet mondialiste. Ce
vocable d'état de droit brandi et avancé sans cesse tel un slogan est ainsi devenu un
prétexte qui leur sert d'alibi pour ne rien faire.
Or, pour que l'état de droit prévale il faut qu'une volonté politique existe pour le respecter
et le faire respecter, ce qui est loin d'être le cas, aujourd'hui. En effet, abolir la décision
exprimée par rédérendum par le peuple pour imposer une disposition totalement contraire
est-ce respecter l'état de droit ? Assurément, non ! Il s'agit même d'une forfaiture. Laisser
entrer sur notre sol des clandestins et vouloir ensuite, alors que leur présence est illégale,
les répartir sur tout le territoire contre la volonté des Français et en totale contradiction
avec l'article 5 de notre Constitution, le président étant le garant de l'intégrité du territoire
national, est-ce respecter l'état de droit ? Certainement pas, car c'est favoriser l'invasion et
la tiers-mondisation de notre pays ! Dans les conflits et situations chaotiques que connaît
notre société, tenter de les résoudre en applicant le principe du fort au faible et du faible
au fort, est-ce respecter l'état de droit ? Non ! C'est une marque de faiblesse et de lâcheté
d'un Etat paniqué. Avoir, pendant la crise du covid, réduit les libertés publiques et
individuelles pour imposer une vaccination, sans consentement éclairé, avec des produits
expérimentaux n'empêchant ni l'infection ni la transmission et entraînant de nombreux
effets secondaires est-ce respecter l'état de droit ? Non ! C'est de l'abus de pouvoir.
Accepter de garder sur notre sol des étrangers criminels ou délinquants qui, a fortiori, ne
partagent pas nos valeurs et haïssent la France est-ce respecter l'état de droit ? Non !
C'est mettre sérieusement en danger la vie de nos compatriotes. Voilà quelques
exemples, loin d'être exhaustifs, du non-respect de l'état de droit assumé par ceux qui
sont expressément chargés de le faire appliquer et qui l'instrumentalisent contre l'intérêt
général. Alors, revendiquer sans relâche ce principe d'état de droit pour neutraliser toute
action visant à protéger les Français en réel danger est criminel.
Car l'état de droit est un principe qui suppose la prééminence du droit sur le pouvoir
politique et le respect de la loi par les gouvernants et les gouvernés. Mais le rôle,
l'essence même du politique est d'exercer le pouvoir au profit du bien commun et de
l'intérêt de l'Etat et de la nation. La politique exige donc une volonté qui soit réellement
puissance et non pas impuissance, sinon elle devient incapable de protéger les membres
de la collectivité dont elle a la charge. C'est bien la situation dramatique que nous
connaissons aujourd'hui dans notre pays du fait de l'impuissance du politique.
Mais cette puissance, cette volonté politique évoquée n’est pas immorale car elle ne
s’affranchit pas du droit qui n’en est pas absent. Simplement, la volonté politique précède
le droit. La politique préexiste au droit qui n'est qu'un outil qui porte en lui la contrainte
mais répond à la nécessaire conciliation entre politique et morale. Le droit suppose donc
l’existence d’une volonté politique, d’une unité politique déjà constituée. Mais il comporte
également un aspect moral car il suppose la prise en compte de valeurs et de fins
admises au préalable par la société. Cela dit, la morale et la politique ne visent pas le
même but. Si la morale relève du for intérieur privé et donc d’une exigence intérieure
personnelle, la politique répond à une nécessité de la vie sociale qui tend en particulier
vers le bien commun qui devrait assurer la cohésion des citoyens. Ainsi le droit doit
faciliter l’action de cette volonté politique en lui conférant la légitimité. Le droit légitime
donc l'action du politique. Mais il ne faut pas oublier que le droit peut évoluer et être
modifié car il n'est pas immuable. Le droit établi découle, en effet, des lois votées par les
représentants du peuple et il est toujours possible de le faire évoluer, par la loi votée, en
fonction des circonstances et notamment des dangers qui peuvent menacer le peuple. Si
donc la loi est respectée, l'état de droit le sera également. On le constate, l'invoquation
permanente de cette formule consacrée d'état de droit révèle, au mieux l'incompétence et
la méconnaissance de ce principe philosophique, juridique ou politique de certains qui ne
cherchent qu'à disqualifier l'adversaire politique pour que rien ne change, au pire le
cynisme et le machiavélisme de ceux qui l'instrumentalisent pour empêcher toute
évolution du droit qui contrarierait leur projet de destruction de la nation.
Alors, Monsieur le ministre, ne lâchez rien dans ce combat juste et noble dans l'intérêt
d'une nation martyrisée et d'un Etat humilié depuis trop longtemps ! L'ordre et la loi doivent
être rétablis, par la force au besoin ! L'immense majorité des Français, toutes tendances
politiques, compte sur vous. Nous avons atteint aujourd'hui un point de bascule qui peut
plonger la France dans une situation de guerre intérieure dramatique avec du sang, des
larmes et des ruines si rien n'est fait. Car, ne nous y trompons pas, les Français ont, avec
les élections européennes et législatives, exprimé leur exaspération et leur colère. Leur
avertissement doit être entendu. L'invocation systématique du principe d'état de droit
servant d'alibi pour renoncer ne serait plus audible. Si cet avertissement n'était pas
entendu, la violence et les souffrances endurées jusqu'ici par les Français pourraient
conduire ces derniers, si l'Etat restait impuissant, à réagir violemment pour se défendre.
Les tout récents événements sanglants illustrés par des fusillades, des kidnappings et des
exécutions alimentent une liste trop longue et alarmante d'actions sauvages et barbares
après notamment les attentats islamistes qui ont meurtri la France, après des enseignants
assassinés dans des conditions atroces, après les émeutes ethniques de l'été 2023,
véritable démonstration de force destructrice qui pourrait se reproduire avec des armes,
cette fois-ci. Cette tragédie prévisible est la conséquence de la faillite idéologique,
politique et morale de dirigeants politiques lâches, voire corrompus qui ont conduit le pays
au bord du précipice. Ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas car, depuis de
nombreuses années, des lanceurs d'alerte qu'il fallait faire taire n'ont pas cessé
d'interpeller les pouvoirs publics, mais « en France, on laisse en repos ceux qui mettent le
feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin » (Chamfort). Après l'installation, depuis le
début des années 1980, d'une immigration de peuplement incontrôlée et incompatible
avec nos valeurs, notre culture et notre civilisation, ils n'ont pas voulu voir l'inévitable.
Gouverner c'est pourtant prévoir le pire pour qu'il ne se produise pas. Plus grave, ils n'ont
toujours pas voulu comprendre que l'invasion promise en décembre 2014 et déclenchée à
l'été 2015 par l'Etat islamique – et qui se poursuit aujourd'hui – constituait une attaque
sans précédent des peuples européens qui en paient les conséquences désastreuses. La
seule réponse du politique a été jusqu'à ce jour de sanctionner ou menacer ceux qui
sonnent le tocsin au lieu de les écouter. Pourtant le cri d'alarme exprimé dans la tribune
dite des généraux d'avril 2021 était prémonitoire : « Si rien n'est entrepris, le laxisme
continuera à se répandre (...) provoquant au final une explosion et l'intervention de nos
camarades d'active dans une mission périlleuse de protection (...) et de sauvegarde de
nos compatriotes. Il n'est plus temps de tergiverser, sinon demain la guerre civile mettra
un terme à ce chaos croissant et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se
compteront par milliers ». Voilà, nous nous rapprochons inexorablement de l'échéance et
ce scénario émis dans cette tribune est en train de se réaliser et ne peut nous conduire,
sans réaction ferme de l'Etat, que vers la mise en vigueur inévitable de l'état de siège,
conformément à l'article 36 de la Constitution pour entamer la phase du renouveau.
A ceux qui se scandaliseraient à nouveau de la formulation d'un tel scénario, on rappellera
que nos dirigeants et une grande partie de la classe politique sont responsables et
coupables de la situation actuelle et que, si l'état de siège est, certes, un régime
d'exception, ils est inscrit dans notre Constitution et il est donc conforme à l'état de droit.
On leur rappellera également qu'il faut cesser de tergiverser si nous voulons sauver la
France car il est minuit moins cinq.
En vérité, il manque à la France un roi et un général.
Le 02 novembre 2024 Général (2s) Antoine MARTINEZ
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