vendredi 22 août 2025
Au delà du 10 septembre
Si nous voulons vraiment changer de monde, il ne s'agit pas seulement de « bloquer tout » mais de réfléchir attentivement à ce que nous voulons ! Bien entendu arrêter de consommer, de travailler et retirer son argent des banques peut être un bon début. Occuper les mairies et les préfectures peut également être une opportunité de se rencontrer.
Et c'est à ce moment-là que tout peut commencer : se libérer du diktat du marché, des financiers et de leurs garde-chiourmes, leurs médias, pour enfin créer ensemble le monde que nous voulons. Car nous sommes en guerre contre l'oligarchie financière qui veut nous imposer une forme de totalitarisme numérique et monétaire et nous sommes de plus en plus nombreux à proposer une nouvelle civilisation d'harmonie, d'autonomie, de liberté, de partage, de respect mutuel et de préservation de l'environnement ; cette vision a commencé dans nos têtes et la concrétisation de cette société est inéluctable. Forcément, ceux qui sont à la tête des transnationales, ceux qui nous manipulent et nous tiennent en esclavage avec leur monnaie de singe n'apprécient pas cette évolution, cette prise de conscience ! Une nouvelle forme d'organisation sociale, un nouveau paradigme libéré de l'emprise du marché et de l'esclavage de la monnaie dette émerge à l'horizon, nous sommes à l'aube d'une nouvelle civilisation. La question qui compte est : « est ce que les individus, les institutions et les nations sont souverains, notamment concernant les questions d’alimentation, de santé et de libertés, ou bien sont ils sous le contrôle et la domination d’une oligarchie. Il serait tout à fait possible de vivre dans une démocratie radicalement différente de celle d'aujourd'hui. On pourrait facilement vivre dans une société plus harmonieuse et cela n'a rien d'extraordinaire dans le fond. Si nous ne vivons pas déjà dans une société plus apaisée, c'est simplement parce que nous n'avons pas ouvert les yeux en termes de choix politiques fondamentaux. Ce sont nos choix politiques qui doivent déterminer si, oui ou non, les banques privées, les transnationales, la société de consommation et la publicité existent ou n'existent plus ; si, oui ou non, la fonction bancaire doit être un véritable droit régalien ou un droit privé comme aujourd'hui ; si, oui ou non, le pouvoir politique partage avec les citoyens et les élus de base, le fonctionnement de la production de marchandises et du système dans son ensemble. Le modèle de société néolibérale qui a produit la contre-civilisation qui est la nôtre est un cancer qui ronge et détruit non seulement le vivant, la terre, les mers, l’air, tout ce qui marche, nage, pousse ou vole, mais qui annihile aussi les sociétés humaines, les rabaissant à un agglomérat d’égoïsmes en concurrence, de consommateurs compulsifs aliénés aux « cerveaux disponibles ». Il n'est plus à démontrer les ravages de l'idéologie libérale (néo ou ordo) sur l'humanité et la nature. C'est donc une alternative à ce système mortifère que nous devons mettre en place. Un retour du politique dans l'économie premièrement par un contrôle de la monnaie par l'État afin de développer une société plus juste et plus respectueuse de l'environnement. Un modèle de société réellement social, écologique et démocratique.
Nous appelons à la mobilisation citoyenne dans nos quartiers, nos villes et nos villages par la création de Comités Locaux de Résistance à la Mondialisation (CLRM).
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