mardi 22 octobre 2024

Axelle Theillier - Institut pour la Justice Rien que la semaine dernière : A Mussidan, en Dordogne, une dame de 92 ans a été cambriolée et séquestrée chez elle par trois voyous de 16, 17 et 19 ans. Elle a été ligotée dans sa chambre à coucher. Les malfaiteurs ont été interpellés le lendemain par la Police alors qu’ils tentaient de fuir à bord de la voiture qu’ils lui avaient dérobée. A Bobigny en Seine-Saint-Denis, un clandestin sous OQTF de 24 ans a semé la panique dans un bus en menaçant les passagers et les contrôleurs avec un couteau de cuisine de 20 cm. Il s’en ai aussi pris aux policiers qui sont intervenus pour le neutraliser. Les autorités judiciaires ont décidé qu’il n’aurait aucune poursuite pénale. Une jeune femme a été violée en sortant de boite de nuit à Paris. « Elle cherchait les toilettes quand elle aurait été accostée par trois inconnus qui l’ont conduite dans un local contre son gré, précise une source proche de l’affaire. Deux d’entre eux l'auraient frappée et violée pendant que le troisième faisait le guet » d’après le Parisien. Un homme qui promenait ses chiens dans un parc à Choisy-le-Roi dans le Val de Marne a été attaqué au couteau par un marginal déjà connu des services de police. A Verberie, dans l’Oise, un homme de 77 ans a été tué à coups de tronçonneuse par son voisin de palier, schizophrène en rupture de traitement, déjà condamné, notamment pour violences aggravées en 2019. A Paris, un cycliste de 27 ans a été fauché et tué par un automobiliste multi-condamné, bien connu des services de police et de justice. Des fusillades sur fond de trafic de drogue et de règlements de comptes ont éclaté à Marseille, Montpellier, Nantes causant des blessés graves. L’insécurité explose dans nos rues. Les “faits divers” remplissent les colonnes de journaux. Notre Justice est dépassée par le nombre de dossiers qu’elle a à traiter. Dépassée par l’augmentation de la violence et des actes de délinquances. Les magistrats se plaignent d’être débordés. Les prisons sont pleines. Il y a trop de détenus et pas assez de cellules. Regardons la réalité en face, notre pays n’arrive pas à gérer correctement la délinquance et la criminalité qui ne cessent d’augmenter. Raisonnablement, nous ne pouvons pas continuer à laisser entrer en France des clandestins qui viendront grossir les rangs des criminels, allonger la liste des victimes, rallonger les délais dans les tribunaux, gonfler la surpopulation carcérale… Nous ne pouvons pas gérer plus de délinquance. La France n’a pas les moyens. Et nous n’en avons pas l’envie. Tant que nous n’aurons pas plus de places de prisons, que les peines prononcées ne seront pas exécutées, que l’on pourra accumuler les sursis et que les obligations de quitter le territoire français ne seront pas appliquées, NOUS NE POURRONS PAS FAIRE FACE À DES AFFLUX DE CLANDESTINS. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Nos dirigeants ont le devoir de nous protéger, en remettant en ordre notre Justice et nos prisons, avant toute autre chose. Et justement, le bât blesse. Ce nouveau gouvernement veut prendre le problème de l’immigration à bras le corps. C’est très bien. Mais nous venons justement de lancer une procédure auprès de Michel Barnier, le Premier ministre, à ce sujet. Car nous venons de découvrir que la loi immigration, entrée en vigueur le 26 janvier 2024, a pris énormément de retard et que certains décrets ne sont pas appliqués. Certains décrets sont urgents et ce retard met en jeu la sécurité des Français. Nous avons soumis au Premier ministre la liste des décrets qu’il faut édicter au plus vite. Nous vous tiendrons informés, mais sachez que nous ne nous contenterons pas d’un courrier de sa part. Nous voulons des actes.

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