mardi 21 janvier 2025
Trump a beau être une figure controversée, je pense que son élection marque un tournant en Occident.
D’abord car sa victoire a été particulièrement écrasante. Mais aussi car les Etats-Unis sont, malgré tout, le pays le plus influent d’Occident.
Alors, en matière de Justice, que nous réserve le nouveau président américain ?
Un nouveau ministre de la Justice
Je vous présente d’abord la nouvelle tête de la Justice de Donald Trump. Elle s’appelle Pam Bondi.
C’est elle que Donald Trump a annoncée comme “ministre de la Justice” (ou “procureur général”).
Avocat de 60 ans, et précédemment procureur de Floride, c’est une fidèle parmi les fidèles.
Au cours de son audition par le Congrès, Pam Bondi a insisté sur le fait que la Justice américaine était gangrénée par l’idéologie et qu’elle était devenue partiale et partisane.
Par ailleurs, elle a déclaré qu’elle souhaitait rendre au ministère de la Justice sa mission première : “protéger les Américains et vigoureusement poursuivre les criminels.”
Quand on connaît la situation en Californie, où le vol jusqu’à 950 $ est autorisé par la loi, on se dit que c’est plutôt une bonne nouvelle…
Pam Bondi a également déclaré qu’elle souhaitait mettre fin au “2 poids, 2 mesures” de la Justice américaine.
Ce qui fait écho à plusieurs déclarations du fantasque Elon Musk, qui a critiqué le “2 poids, 2 mesures de la Justice”, notamment au Royaume-Uni…
Mais la boussole de Donald Trump en matière de criminalité, c’est autre chose.
Lutter contre le crime, c’est d’abord rétablir les frontières
En effet, l’axe principal de la politique sécuritaire de Donald Trump concerne… l’immigration.
Depuis le début, c’est son cheval de bataille.
Trump et son équipe ont compris que le rétablissement de la Justice passait avant tout par le rétablissement des frontières.
Ainsi, dès lundi soir, le nouveau Président a déclaré l’état d’urgence à la frontière du Mexique… ce qui devrait permettre de terminer la construction du mur à la frontière.
Il a également révoqué le droit du sol intégral pour les clandestins. Il ne suffira plus de naître aux Etats-Unis pour devenir américain.
Et il a 1000 fois raison : la frontière est absolument centrale pour lutter contre la criminalité.
Finalement, qu’est-ce que la prison si ce n’est une frontière entre la prison et la société ?
Et, des millions de frontières n’ont-elles pas été réinstaurées autour de chez vous pendant les confinements Covid ?
On peut même pousser jusqu’à comparer la “frontière politique” avec son équivalent en biologie ! Pour toute cellule, la membrane cellulaire est une frontière indispensable !
Celle-ci contrôle le passage des substances, permettant l'entrée de nutriments et la sortie des déchets tout en empêchant des éléments nocifs d'entrer.
Même le meilleur système de justice au monde n’arriverait à rien si sa frontière laissait passer tous les criminels du monde…
Et pour la France ?
Malgré ses spécificités américaines, la situation que je vous ai exposée trouve évidemment un sens ici en France.
En France aussi, le 2 poids 2 mesures détruit la confiance du public dans la Justice (moins d’1 Français sur 2 a confiance en la Justice selon un sondage du JDD !).
En effet, rappelez-vous du policier qui a tiré sur Nahel Merzouk à Nanterre. Il a été conservé en détention pour éviter les émeutes et faire plaisir à l’extrême gauche…
Pendant ce temps, encore récemment à Lisieux, un homme déjà connu de la Justice n’a été condamné qu’à 10 mois avec sursis pour un nouveau refus d’obtempérer.
Et, en France aussi, la disparition des frontières nous tue à petit feu, comme meurt la cellule biologique à laquelle on enlève sa membrane.
Un jour, les choses changeront en France, c’est une certitude.
Mais quand ? Et d’ici là, combien de plumes y aurons-nous laissé ?
Pour accélérer ce mouvement, signez la grande pétition “Stop au laxisme”. Nous allons bientôt atteindre les 100 000 signataires !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire