jeudi 20 mars 2025
« Devant les tribunaux, le racisme anti-blancs ça n'existe pas » ?????
« Le racisme anti-blancs c'est un concept qui vient de l'extrême droite, qui fait appel à des notions de submersion migratoire, où les blancs ne pourraient plus vivre tranquillement dans leur pays. En jurisprudence, devant les tribunaux, le racisme anti-blancs ça n'existe pas. »
Marc Leplongeon, journaliste auteur du livre Une nuit en France sur le drame de Crépol
Ces phrases vous choquent ? Moi aussi.
Elles ont été prononcées sur le plateau de l'émission C À VOUS, sur France 5. Vous pouvez les revoir ICI.
Tranquillement, des « journalistes » nient l’existence même du racisme anti-blancs après avoir voulu réduire l’attaque de Crépol à un simple fait divers ou à une rixe…
Vous l'avez compris : à nouveau, ils vont tout faire pour invisibiliser médiatiquement le mobile du racisme anti-blancs et cela risque d’avoir une incidence directe sur la sévérité des peines encourues par les prévenus.
Le journaliste Marc Leplongeon s'affaire à nier le racisme anti-blancs mais aussi à intimider ceux qui voudraient le dénoncer, accusés de reprendre un concept d'extrême droite. De son côté, son collègue et coauteur du livre, Jean-Michel Décugis, justifie le port du couteau (porté pour découper du shit...) et va même jusqu’à décorréler les insultes racistes entendues pendant l'affrontement et le meurtre de Thomas.
Oui, vous lisez bien : selon le journaliste, certes des insultes contre les blancs ont été proférées, mais cela ne démontrerait en rien le racisme de l'agression.
Imaginez juste une seconde si cela avait été l’inverse. Imaginez la réaction des médias et de la gauche si ce soir-là, devant la salle des fêtes de Crépol, un des rugbymans avait mortellement poignardé un jeune de la cité de la Monnaie après l’avoir traité de « sale arabe ».
Nous aurions eu droit à une couverture médiatique massive, à l’indignation unanime des responsables de gauche, et à des appels solennels contre le « racisme systémique ». Mais quand il s’agit du racisme anti-blancs, c’est le silence et le déni qui règnent.
Vous le savez, j’ai officiellement saisi le ministre de la Justice au sujet d’un élément troublant de l’enquête sur l'attaque de Crépol : un procès-verbal clé, confirmant les propos racistes anti-blancs lors de l’agression, a été dissimulé dans les notifications de garde à vue, loin des regards.
J'ai eu l'occasion de le dire dans un entretien avec le journal Valeurs Actuelles, « je suis le député d'une terre martyre ». Celle qui a été ensanglantée par l'attentat islamiste de Romans-sur-Isère, le drame de Crépol et encore - le 31 octobre dernier - le meurtre de Nicolas à la sortie d'une boîte de nuit. Quand je prends la parole dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, je porte la voix de toutes ces victimes du laxisme d'État.
« Honte à vous, honte à ce ramassis de conneries », c'est le cri du coeur posté par l'association des victimes du bal de Crépol sur les réseaux sociaux, en réponse aux auteurs du livre et leur volonté manifeste d'étouffer l'affaire.
Avec Marion Maréchal et l’ensemble d’IDENTITÉ LIBERTÉS, je poursuivrai ce combat. Si certains veulent imposer l’omerta, nous ne céderons pas et nous crierons encore plus fort la vérité. Pour Thomas et tous les autres fils et filles de France sacrifiés par des décennies de silence et de mensonges !
Comptant sur votre soutien.
Bien à vous,
Thibaut Monnier
Vice-président d'Identité Libertés
Député de la Drôme
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire