mardi 5 avril 2022

 

La religion vaccinale serait-elle liée aussi à la course aux armes biologiques (partie 2) ? 

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Depuis la Seconde Guerre mondiale, la vaccination est devenue aussi un enjeu militaire.

Car la course mondiale aux armes biologiques ne s’est jamais interrompue parmi les grandes puissances (États-Unis, Russie, Chine…) — c’était le sujet de ma dernière lettre, à lire ici si vous ne l’avez pas encore fait.

Face à la crainte d’une attaque biologique, qu’elle soit militaire ou terroriste, la recherche vaccinale est ainsi devenue un enjeu de sécurité nationale.

La preuve la plus évidente nous a été donnée par les programmes de vaccination de l’armée américaine contre la variole et l’anthrax.

On l’a un peu oublié, mais l’anthrax (le bacille du charbon) été la « terreur » des années 1990-2000.

Il faut dire que les États-Unis avaient secrètement fourni de l’anthrax à l’Irak de Saddam Hussein dans les années 1980, pour l’aider à gagner la guerre contre l’Iran[1].

En 1991, lors de la première guerre du Golfe, il n’est donc pas totalement surprenant que les soldats américains aient été vaccinés contre l’anthrax.

Le problème est qu’il s’agissait d’un vaccin expérimental, jamais évalué scientifiquement, puisqu’il est inconcevable d’empoisonner un patient avec de l’anthrax pour évaluer l’efficacité du vaccin.

Résultat : ce vaccin est le principal suspect du « syndrome de la guerre du Golfe », qui a causé des troubles neurologiques sévères chez les soldats américains (les soldats français et britanniques également envoyés dans le Golfe — mais non vaccinés — n’ont pas souffert de ce « syndrome »).

Mais l’armée américaine ne l’a jamais reconnu officiellement et a continué d’imposer ce vaccin à ses soldats.

En 2001, la paranoïa vis-à-vis de l’anthrax et des attaques biologiques en général a passé un cap, après le 11 septembre et l’envoi d’une enveloppe d’anthrax à des sénateurs américains.

Cela n’a pas empêché des soldats de résister à l’obligation vaccinale contre l’anthrax, en 2002. Ils ont obtenu une décision favorable d’un juge fédéral, dont les conclusions paraissent logiques :

« L’inoculation du vaccin contre le bacille du charbon aux soldats américains ne peut être obligatoire », car c’est un « traitement expérimental utilisé pour des besoins inappropriés », et, car « l’armée ne peut se servir des troupes comme de simples cochons d’Inde servant à leurs expérimentations »[2].

Cela paraît évident, mais l’armée américaine a défendu la position contraire, ce qui est très révélateur de leur vision de la vaccination.

Mais la preuve la plus évidente d’un tournant paranoïaque dans les années 2000, c’est la campagne vaccinale américaine contre la variole.

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