5 000 soldats russes tués chaque jour ? C’est cinq fois plus qu’à Verdun !
C’est le chiffre grotesque annoncé par les Ukrainiens lors de la visite de notre ministre de la Défense à Kiev. Pourquoi se gêner ? Paris gobe tout.
Comment nos journalistes peuvent-ils relayer de telles énormités balancées par la propagande ukrainienne, qui tente de cacher l’hécatombe qui décime sa propre armée ? Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Si les Russes perdaient 5 000 soldats par jour, ce serait cinq fois plus qu’à Verdun, une des batailles les plus meurtrières de l’Histoire. À ce rythme, les 150 000 soldats russes engagés en Ukraine auraient été saignés en un seul mois de guerre. Et en dix mois, c’est toute l’armée russe qui y serait passée… Soyons sérieux.
Ce sont les Ukrainiens qui perdent 500 soldats par jour en venant s’écraser contre le mur infranchissable de l’artillerie russe. Selon les sources les plus sérieuses, il y a huit tués dans le camp ukrainien pour un soldat russe mis hors de combat.
On constate à peu près le même rapport entre les deux artilleries ennemies. Quand les Ukrainiens tirent 5 000 obus par jour, les Russes en tirent 50 000. Ceci expliquant cela.
L’Ukraine en est à mobiliser enfants et vieillards pour combler les pertes colossales qui dépassent largement les 100 000 tués ukrainiens annoncés par von der Leyen. Je pense plutôt que ce sont 200 000 soldats ukrainiens qui ont été mis hors de combat.
Côté russe, Boris Karpov a certainement des chiffres plus précis, mais si les premiers jours de mars ont été les plus meurtriers, les Russes ont vite changé de stratégie, préférant adopter des replis tactiques en bon ordre en cas d’infériorité numérique sur certains objectifs. Ce fut le cas à Kharkov et Kherson. Moyennant quoi je crois volontiers que les pertes russes, morts et blessés, sont huit fois moindres que celles des Ukrainiens.
La presse occidentale a bien entendu ricané, essayant de transformer les replis tactiques russes en grandes victoires ukrainiennes, alors qu’il n’y a pas eu d’affrontement direct. En revanche l’artillerie russe a pulvérisé les forces ukrainiennes qui espéraient encercler l’ennemi. Le général Sourovikine annonçait le chiffre de 600 soldats ukrainiens tués chaque jour.
Suivez la chaîne Telegram de Boris Karpov : https://t.me/boriskarpovblog
Cela dit, l’escalade continue et l’acharnement occidental à attiser les braises, alors que l’Ukraine n’a aucune chance de gagner cette guerre, devient de plus en plus irresponsable.
Après les blindés légers AMX 10 RC, les Marder et les Bradley prochainement livrés à Kiev, Zelensky a toutes ses chances d’obtenir un jour des chars Leclerc français, des Léopard 2 allemands et des Abrams américains.
On est loin des réserves émises par les Occidentaux en mars 2022, lesquels pensaient que le fait de ruiner la Russie par des sanctions économiques ferait plier Poutine, sans besoin d’engager de troupes Otan sur le sol ukrainien.
Mais depuis, on assiste à une escalade incessante dans les livraisons d’armes et l’engagement de « mercenaires », qui sont en fait des soldats occidentaux déguisés sous uniforme ukrainien, majoritairement polonais. Notons que le pouvoir polonais ne cesse de mettre de l’huile sur le feu et pourrait bien être le détonateur d’une déflagration généralisée.
A force de jongler avec des flacons de nitroglycérine, Varsovie va finir par gagner le gros lot…Ne prenons pas les Russes pour des plaisantins.
Jusqu’où ira cette escalade ? Jusqu’à ce que Poutine siffle la fin de la récré. Car avouons que le maître du Kremlin fait preuve d’une extrême patience face à cette escalade sans fin. Ce sont plus de quarante pays qui aident l’Ukraine, dont 25 militairement.
Washington aura réussi l’exploit de faire de l’Ukraine, pays le plus mafieux et corrompu de la planète, le malheureux martyr persécuté par l’ogre russe aux yeux des Européens. Il est vrai que les États-Unis ne sont pas à un mensonge près.
Les deux guerres otaniennes contre l’Irak et la Serbie ont été déclenchées sur d’odieux mensonges d’État fomentés par la CIA. Saddam Hussein a été liquidé alors qu’il n’avait jamais possédé d’armes de destruction massive et le malheureux peuple serbe a été bombardé pendant 78 jours par une coalition de 1000 avions, alors qu’il n’avait jamais pratiqué de génocide envers la population albanaise du Kosovo.
Mike Pompeo l’a avoué, la politique américaine repose sur les mensonges de la CIA.
« Quand j’étais cadet à West Point, la devise était « tu ne mentiras pas, tu ne tricheras pas ou tu ne voleras [pas], tu ne toléreras pas non plus ceux qui le font« . J’étais le directeur de la CIA : nous avons menti, triché et volé. On a été entièrement formés pour ça ».
Mais en France, pays de la pensée unique, il ne fait pas bon s’opposer au narratif mensonger de l’Élysée, qui a épousé le discours antirusse de Washington et attise le conflit, sans jamais en référer au peuple ni au Parlement.
Macron nous a imposé une guerre qui n’est pas la nôtre, mais celle des Américains, qui ont la haine des Russes gravée dans leur ADN jusqu’à la fin des temps.
Si l’on en croit le narratif otanien largement diffusé par nos médias subventionnés donc totalement asservis, toute analyse objective de cette guerre fait de chaque contradicteur un agent du Kremlin.
Défendre une vision gaullienne de l’Europe,
Écouter Poutine qui ne demande que des légitimes garanties de sécurité pour son pays, comme Kennedy lors de la crise de Cuba en 1962,
Être opposé à une guerre qui n’est pas la nôtre,
Dénoncer l’escalade sans fin qui met l’Europe en danger,
S’opposer aux sanctions qui nous ruinent sans pénaliser la Russie,
Tenir un discours à 180° de la propagande kiévienne quant au déroulement de la guerre,
Montrer les crimes de guerre ukrainiens, largement occultés par les médias,
Affirmer que Paris et Berlin ont sciemment saboté les accords de Minsk,
Dire que Kiev est l’agresseur du Donbass depuis 2014, une guerre qui a fait 15 000 morts,
Rappeler que les Occidentaux ont menti aux Russes en élargissant l’Otan de 16 à 32 membres depuis 1990,
Tout cela ne peut être que le discours d’un traître à la cause otanienne, donc un agent de Moscou.
Mais ce ne sont pas les mensonges de Washington qui font les victoires.
Toutes les expéditions coloniales de l’Amérique ont été des fiascos historiques et la guerre par procuration menée par les États-Unis jusqu’au dernier Ukrainien se soldera aussi par une débâcle monumentale.
Mais les conséquences seront bien pires pour tout l’Occident.
Fin de l’impérialisme américain et émergence d’un monde multipolaire,
Fin de la suprématie du roi dollar,
Ruine durable de l’Europe qui sortira exsangue de cette guerre,
Désintégration de l’Otan et de l’UE,
Renforcement des liens entre Moscou et Pékin,
Retour de Taïwan dans le giron chinois, sans que Washington ne bouge,
Les Russes sont en train de bâtir un monde nouveau. Pour les Occidentaux en pleine décadence morale, cette guerre par procuration sera la guerre de trop. Jamais les Européens n’auraient dû suivre aveuglément les faucons américains. Leurs intérêts ne sont pas les nôtres.
De Gaulle avait raison sur ces deux points :
« L’Europe ne peut se penser sans la Russie »
« Il est impossible de vaincre la Russie »
Il serait donc temps de faire machine arrière et d’abandonner l’Ukraine à son triste sort : la victoire sera russe et l’Ukraine sera dépecée pour avoir ignoré les accords de Minsk. Tout autre discours n’est que poudre aux yeux.
Jacques Guillemain
C’est le chiffre grotesque annoncé par les Ukrainiens lors de la visite de notre ministre de la Défense à Kiev. Pourquoi se gêner ? Paris gobe tout.
Comment nos journalistes peuvent-ils relayer de telles énormités balancées par la propagande ukrainienne, qui tente de cacher l’hécatombe qui décime sa propre armée ? Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Si les Russes perdaient 5 000 soldats par jour, ce serait cinq fois plus qu’à Verdun, une des batailles les plus meurtrières de l’Histoire. À ce rythme, les 150 000 soldats russes engagés en Ukraine auraient été saignés en un seul mois de guerre. Et en dix mois, c’est toute l’armée russe qui y serait passée… Soyons sérieux.
Ce sont les Ukrainiens qui perdent 500 soldats par jour en venant s’écraser contre le mur infranchissable de l’artillerie russe. Selon les sources les plus sérieuses, il y a huit tués dans le camp ukrainien pour un soldat russe mis hors de combat.
On constate à peu près le même rapport entre les deux artilleries ennemies. Quand les Ukrainiens tirent 5 000 obus par jour, les Russes en tirent 50 000. Ceci expliquant cela.
L’Ukraine en est à mobiliser enfants et vieillards pour combler les pertes colossales qui dépassent largement les 100 000 tués ukrainiens annoncés par von der Leyen. Je pense plutôt que ce sont 200 000 soldats ukrainiens qui ont été mis hors de combat.
Côté russe, Boris Karpov a certainement des chiffres plus précis, mais si les premiers jours de mars ont été les plus meurtriers, les Russes ont vite changé de stratégie, préférant adopter des replis tactiques en bon ordre en cas d’infériorité numérique sur certains objectifs. Ce fut le cas à Kharkov et Kherson. Moyennant quoi je crois volontiers que les pertes russes, morts et blessés, sont huit fois moindres que celles des Ukrainiens.
La presse occidentale a bien entendu ricané, essayant de transformer les replis tactiques russes en grandes victoires ukrainiennes, alors qu’il n’y a pas eu d’affrontement direct. En revanche l’artillerie russe a pulvérisé les forces ukrainiennes qui espéraient encercler l’ennemi. Le général Sourovikine annonçait le chiffre de 600 soldats ukrainiens tués chaque jour.
Suivez la chaîne Telegram de Boris Karpov : https://t.me/boriskarpovblog
Cela dit, l’escalade continue et l’acharnement occidental à attiser les braises, alors que l’Ukraine n’a aucune chance de gagner cette guerre, devient de plus en plus irresponsable.
Après les blindés légers AMX 10 RC, les Marder et les Bradley prochainement livrés à Kiev, Zelensky a toutes ses chances d’obtenir un jour des chars Leclerc français, des Léopard 2 allemands et des Abrams américains.
On est loin des réserves émises par les Occidentaux en mars 2022, lesquels pensaient que le fait de ruiner la Russie par des sanctions économiques ferait plier Poutine, sans besoin d’engager de troupes Otan sur le sol ukrainien.
Mais depuis, on assiste à une escalade incessante dans les livraisons d’armes et l’engagement de « mercenaires », qui sont en fait des soldats occidentaux déguisés sous uniforme ukrainien, majoritairement polonais. Notons que le pouvoir polonais ne cesse de mettre de l’huile sur le feu et pourrait bien être le détonateur d’une déflagration généralisée.
A force de jongler avec des flacons de nitroglycérine, Varsovie va finir par gagner le gros lot…Ne prenons pas les Russes pour des plaisantins.
Jusqu’où ira cette escalade ? Jusqu’à ce que Poutine siffle la fin de la récré. Car avouons que le maître du Kremlin fait preuve d’une extrême patience face à cette escalade sans fin. Ce sont plus de quarante pays qui aident l’Ukraine, dont 25 militairement.
Washington aura réussi l’exploit de faire de l’Ukraine, pays le plus mafieux et corrompu de la planète, le malheureux martyr persécuté par l’ogre russe aux yeux des Européens. Il est vrai que les États-Unis ne sont pas à un mensonge près.
Les deux guerres otaniennes contre l’Irak et la Serbie ont été déclenchées sur d’odieux mensonges d’État fomentés par la CIA. Saddam Hussein a été liquidé alors qu’il n’avait jamais possédé d’armes de destruction massive et le malheureux peuple serbe a été bombardé pendant 78 jours par une coalition de 1000 avions, alors qu’il n’avait jamais pratiqué de génocide envers la population albanaise du Kosovo.
Mike Pompeo l’a avoué, la politique américaine repose sur les mensonges de la CIA.
« Quand j’étais cadet à West Point, la devise était « tu ne mentiras pas, tu ne tricheras pas ou tu ne voleras [pas], tu ne toléreras pas non plus ceux qui le font« . J’étais le directeur de la CIA : nous avons menti, triché et volé. On a été entièrement formés pour ça ».
Mais en France, pays de la pensée unique, il ne fait pas bon s’opposer au narratif mensonger de l’Élysée, qui a épousé le discours antirusse de Washington et attise le conflit, sans jamais en référer au peuple ni au Parlement.
Macron nous a imposé une guerre qui n’est pas la nôtre, mais celle des Américains, qui ont la haine des Russes gravée dans leur ADN jusqu’à la fin des temps.
Si l’on en croit le narratif otanien largement diffusé par nos médias subventionnés donc totalement asservis, toute analyse objective de cette guerre fait de chaque contradicteur un agent du Kremlin.
Défendre une vision gaullienne de l’Europe,
Écouter Poutine qui ne demande que des légitimes garanties de sécurité pour son pays, comme Kennedy lors de la crise de Cuba en 1962,
Être opposé à une guerre qui n’est pas la nôtre,
Dénoncer l’escalade sans fin qui met l’Europe en danger,
S’opposer aux sanctions qui nous ruinent sans pénaliser la Russie,
Tenir un discours à 180° de la propagande kiévienne quant au déroulement de la guerre,
Montrer les crimes de guerre ukrainiens, largement occultés par les médias,
Affirmer que Paris et Berlin ont sciemment saboté les accords de Minsk,
Dire que Kiev est l’agresseur du Donbass depuis 2014, une guerre qui a fait 15 000 morts,
Rappeler que les Occidentaux ont menti aux Russes en élargissant l’Otan de 16 à 32 membres depuis 1990,
Tout cela ne peut être que le discours d’un traître à la cause otanienne, donc un agent de Moscou.
Mais ce ne sont pas les mensonges de Washington qui font les victoires.
Toutes les expéditions coloniales de l’Amérique ont été des fiascos historiques et la guerre par procuration menée par les États-Unis jusqu’au dernier Ukrainien se soldera aussi par une débâcle monumentale.
Mais les conséquences seront bien pires pour tout l’Occident.
Fin de l’impérialisme américain et émergence d’un monde multipolaire,
Fin de la suprématie du roi dollar,
Ruine durable de l’Europe qui sortira exsangue de cette guerre,
Désintégration de l’Otan et de l’UE,
Renforcement des liens entre Moscou et Pékin,
Retour de Taïwan dans le giron chinois, sans que Washington ne bouge,
Les Russes sont en train de bâtir un monde nouveau. Pour les Occidentaux en pleine décadence morale, cette guerre par procuration sera la guerre de trop. Jamais les Européens n’auraient dû suivre aveuglément les faucons américains. Leurs intérêts ne sont pas les nôtres.
De Gaulle avait raison sur ces deux points :
« L’Europe ne peut se penser sans la Russie »
« Il est impossible de vaincre la Russie »
Il serait donc temps de faire machine arrière et d’abandonner l’Ukraine à son triste sort : la victoire sera russe et l’Ukraine sera dépecée pour avoir ignoré les accords de Minsk. Tout autre discours n’est que poudre aux yeux.
Jacques Guillemain
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