jeudi 16 mars 2023

 Adoption internationale : quand la quête des origines se heurte à l’omerta

ENQUÊTE (3/3). Nés en Roumanie, en Inde et en Haïti, des adoptés s’interrogent sur les méthodes de l’association Rayon de soleil de l’enfant étranger.
C'est un soupçon qui se confirme, mais aussi une inquiétude qui grandit. Le retrait de l'agrément de Rayon de soleil de l'enfant étranger (RDSEE) par le Quai d'Orsay, fin décembre, a rouvert des blessures anciennes, des questions restées sans réponse. À l'annonce de la nouvelle, Lia* s'est replongée dans son dossier d'adoption, qu'elle n'avait pas consulté depuis l'adolescence.

Adoptée en Roumanie à l'âge de 6 ans, en 1999, la trentenaire, qui est aujourd'hui travailleuse sociale, se souvient des mots « terribles » écrits sur sa mère biologique qui n'aurait eu « aucun intérêt » pour son enfant et n'aurait « jamais cherché à le récupérer ». Elle a retrouvé un document, avec l'en-tête de RDSEE, réclamant la somme de « 4 500 dollars » à ses parents adoptifs pour les « frais en Roumanie...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire