jeudi 19 octobre 2023

Ô rage ! Ô désespoir ! Ô le foutu pays, Peuplé par des fachos, des cons, des abrutis. Mes talents de tribun, mes discours, mes délires, N’étaient pas suffisant pour me faire élire. Ce triste populo, ramassis de poltrons A encore préféré réélire le Macron. Pourtant ma grande gueule, mon goût pour les extrêmes, Me prédisposaient bien à la fonction suprême. Or ma popularité aujourd’hui se ramasse, Parce que mes affidés soutiennent le Hamas. Est-ce ma faute après tout si les Palestiniens S’autorisent à tuer ces putains de youpins ? J’ai fait ce qu’il fallait pour qu’on vote pour moi, J’ai, dans tous mes discours, critiqué les Gaulois, Je me suis prostitué devant les allogènes ; Je les ai flagornés, et attisé les haines. J’ai léché les babouches des disciples d’Allah, J’ai aussi défendu le port de l’Abaya. Quand je parle des Blancs, ces cons de Franchouillards, Je les traite de tout, de veaux, de pétochards, Et il se trouve pourtant tout un tas de gauchistes, Qui soutiennent encore le Hamas « terroriste ». Je n’emploie pas ce mot qui met dans l’embarras La plus grande partie de mon électorat. Être chef d’un parti, et je sais qu’on m’envie, Devait me préserver de bien des avanies. Je me voyais calife à la place du Macron Je ne supporte plus ce petit avorton. Voilà que brusquement, tout foire autour de moi, Le peuple me déteste ; on dit du mal de moi. Maintenant des vicieux, d’immondes chats fourrés, Accusent ma chérie de s’être un peu sucrée. Or elle a bien géré mes comptes de campagne, Ne se contentant pas d’être aussi ma compagne. Sans doute elle a un peu grossi quelques factures, Tapant allégrement le pot de confiture… Mais pour moi ces attaques, ça ne peut plus durer : Ceux qui furent mes alliés veulent leur liberté, Qu’ils soient des « Khmers verts », des traitres écolos, Des gauchistes déçus ou bien des socialos, Ces gens me doivent tout, aussi je les conchie, Quand je gouvernerai, gare à leurs abattis ! Moi je veux gouverner, comme Hugo Chavez, Et n’entend pas rester le cul entre deux chaises. Quand j’aurai le pouvoir, car un jour je l’aurai, Je ferai fusiller, pendre ou guillotiner, Tous les salopards qui ne pensent pas comme moi. Ca créera, j’en suis sûr un véritable émoi : Les Français auront peur, et moi je serai fier D’être un digne héritier de ce grand Robespierre. J’imagine en riant la tête des « sans dents » Qui vivront demain en pays musulman. Peut-être ces abrutis, ce ramassis de cons, En viendront, je l’espère, à regretter Macron. Et que finalement, à bien y réfléchir, Un régime islamiste peut être cent fois pire. Et ils pourront bramer, regretter l’ancien temps, Ils seront les « Dhimmis » d’un État musulman. Mais moi, de mon côté, je n’ai pas d’états d’âme : J’ai choisi mon camp, c’est celui de l’Islam. (Il décroche le téléphone et apprend qu’il est désavoué par Alexis Corbillard, son ancien bras droit, et Raclette Caribou sa compagne… Il est rare que les associations de malfaiteurs ne finissent pas en règlement de compte…)

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