mardi 9 mai 2023

 Une cultivatrice auvergnate s'exprime sur l'éolien !

 

J'ai 35 ans, je suis agricultrice bio en Auvergne. Il y a deux ans,
j'ai été contactée par une entreprise privée qui avait pour projet
d'installer un parc d'éoliennes dans ma commune. Je les ai reçus avec
joie ! J'avais hâte de participer à un projet écologiste.

- Première surprise : je m'attendais à rencontrer un représentant de
l'État, ou de la préfecture pour ce genre de projet (l'énergie est, il
me semble, le bien de tous et nous sommes tous concernés).

En fait, il n'en était rien : c'était bien une entreprise privée
financée par des fonds de pensions étrangers qui était chargée du
projet.

Un peu bizarre, mais, après m'être renseignée, je me suis aperçue que
tous les projets étaient tenus par des sociétés privées qui
prospectent un peu partout en France pour chercher des terrains où
placer des éoliennes.

Je pensais donc que cette société voulait m'acheter un bout de
terrain, un peu comme un promoteur immobilier « du vert ».

- Deuxième surprise : la société envisageait effectivement d'implanter
une éolienne chez moi, mais elle ne voulait « surtout pas » me
déposséder de mes terres. Elle voulait seulement louer le terrain. Et
cela, pour une somme absolument mirobolante : 30.000 euros par an pour
deux éoliennes implantées.

Mes revenus actuels sont de 1.500 euros par mois, pensez-donc, 30.000
euros net par an et pendant 20 ans !

Pendant 20 ans... 30.000 euros qui tombent tous les ans et je
participe à l'écologie nationale. Un rêve !

La société a insisté pour que je signe « rapidement », car d'autres
agriculteurs pouvaient être aussi intéressés. A 30.000 euros par an,
je n'en doutais pas une seconde. Mais... je suis auvergnate, et par
nature, méfiante, « ils veulent payer 75 fois le prix de la terre sans
la posséder ? Ici ? Là où nos terres ne valent pas grand-chose ? Il y
a un loup quelque part ».

Alors j'ai cherché le loup. Et je l'ai trouvé en demandant un nouveau
rendez-vous avec la société. Je leur ai demandé un contrat du bail. Et
j'ai lu toutes les petites lignes.

Et voici la question que je leur ai posée : au bout de 20 ans, que se
passe-t-il ?

Une réponse très floue : .... on ne sera plus là, car on revend nos
implantations à des entreprises étrangères (chinoises notamment). Mais
comme la loi nous demande de prévoir le démantèlement de l'éolienne.
Nous vous provisionnons 50.000 euros pour vos deux éoliennes.

Parce que, bien entendu, au bout de 20 ans, une éolienne, elle est en
fin de course, foutue et il est stipulé de la démonter.

Ah bon, alors j'ai fait venir plusieurs entreprises spécialisées dans
le démantèlement des éoliennes.

Résultat : devis pour une éolienne (hauteur 80 mètres), le coût
 minimum est de 450.000 euros par éolienne, à charge du propriétaire du terrain.

Et s'il ne peut pas payer ? Comme il s'agit d'une éolienne
industrielle, l'État se retourne contre le propriétaire, puis contre
la commune.

Je fais un rapide calcul : le projet d'ensemble de ma commune de 200
habitants comprend 7 éoliennes, soit 450 000 x 7 = 3.150.000 de dette
pour la commune.

C'est la faillite pour tous !

Ensuite je me suis demandé pourquoi cette société voulait implanter
des éoliennes dans un endroit où il y a si peu de vent.

Réponse : en effet, il n'y a pas assez de vent, mais nous allons
construire des éoliennes beaucoup plus hautes... 80 mètres de haut.
Fort bien. Pour des éoliennes qui ne tourneront que 25 % du temps,
c'est pas très rentable..

Mais, comment se fait-il que des fonds de pension s'intéressent tant à
l'éolien en France ?


Tout simple !

En France, une loi exige que l'énergie verte des éoliennes soit
achetée en priorité deux fois le prix des autres énergies
(l'hydraulique, qui est pourtant totalement vert, n'a pas ce privilège!).
Donc, c'est intéressant pour les investisseurs étrangers, sans doute
en pleine complicité avec notre gouvernement car, qui paye cette
différence ? ...C'EST NOUS !

Regardez bien votre facture EDF, il y a une petite ligne qui indique
que nous « participons au développement de l'énergie verte ».

En fait, nous finançons des actionnaires étrangers.

Ah oui ! Je ne vous ai pas tout dit ! Cette énergie est
essentiellement destinée à être exportée.

Ça, les actionnaires s'en fichent totalement. Moi pas !

Le développement de l'éolien en France va coûter 75 milliards d'Euros
financés par nous-mêmes pour détruire nos paysages, notre tourisme, la
valeur de nos biens immobiliers et nos parcelles cultivables. Avec cet
argent, l'état pourrait redistribuer à chaque français une part pour
isoler dignement son logement. Mais ça, ça ne rapporterait rien aux
actionnaires.

Faites circuler, et réfléchissez.

Sous couvert de « VERT », on nous prend pour des 

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