jeudi 28 mars 2024
Rob Galline
6 min ·
Partagé avec Public
LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE Lire sur le blog ou le lecteur
La France dépecée par Macron et les multinationales américaines: le courage d’un député qui ose dire la vérité, merci JP TANGUY
On ne parle plus de "célérusses" mais de vérité ...
Un député qui ose tout dire, qui a le courage de rappeler comment Macron et les Américains ont détruit l'industrie française...
Un député qui dit ses quatre vérités à la classe politique et médiatique
Il y a 13 ans, Jean Philippe Tanguy est alternant chez Général Electric et il découvre comment les "élites " françaises vont brader Alsthom . Il donne l'alerte mais en vain , Médiapart ne le suivra pas...Ulcéré, il s'est laché aujourd'hui à l'Assemblée Nationale...
Frédéric Pierucci, ancien président de la filiale chaudière d'Alstom, il a été arrêté à New York en avril 2013 par le FBI et poursuivi pour corruption. 14 mois de prison et 2 ans de silence imposé plus tard il se spécialise dans les questions de prévention de la corruption internationale. Car il s'agit-là d'une guerre secrète que les Etats Unis livrent à l'Europe en détournant le droit et la morale pour les utiliser comme armes économiques.
De sa cellule, il va être le témoin impuissant d’une opération de déstabilisation d’Alstom qui, sous la menace d’une amende record et de pressions judiciaires, va saisir l’offre de rachat de l’américain GE pour échapper à la justice américaine.
C'était un des plus grands conglomérats industriels français, présent dans l'énergie, le nucléaire, le ferroviaire, les transports. En 2015, il a été démantelé. L'américain GE a pris le contrôle des activités énergie , au terme de manœuvres obscures et menace désormais de les liquider. Son avenir n'est plus assuré. Tout s'est fait avec l'assentiment du gouvernement français et notamment d'Emmanuel Macron.
En novembre 2014, le gouvernement français et General Electric signaient un accord censé encadrer les conditions de reprise d’Alstom et son futur en France. Trois ans après, aucun des engagements pris par le groupe américain n’a été tenu. Les 1 000 emplois promis n’ont pas été créés. Le site de Belfort est menacé.
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