lundi 22 août 2022

 L’or pourrait être proche d’un prix d’achat, selon ces indicateurs

L’or pourrait profiter de banques centrales moins restrictives

La question est de savoir si la Fed luttera contre l’inflation en remontant rapidement son taux directeur quoi qu’il en coûte, au risque de plonger l’économie en récession, ou si on peut espérer d'ici quelques trimestres une inflexion dans cette politique monétaire plus restrictive, compte tenu d’une croissance économique à la peine, un phénomène qui devrait favoriser de moindres tensions sur l’inflation. Une Fed plus accommodante pourrait mettre les taux réels sous pression, ce qui serait favorable au cours de l’or.

“Certains intervenants estiment qu’au vu de l’ampleur des niveaux de dette atteints, pour les grandes puissances, les banques centrales ne pourront pas durcir de façon trop marquée leurs politiques monétaires”, souligne Arnaud du Plessis.

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“En 2021, les investisseurs avaient délaissé l’or en faveur d’actifs plus risqués (comme les actions), à raison, puisque les Bourses se sont envolées l’an dernier. Mais cette année, on observe un regain d’intérêt pour l’or, alors que de nombreux investisseurs veulent se prémunir face aux incertitudes liées à l'économie”, relève le gérant. Et si le scénario de la stagflation devait s'imposer, ce serait en théorie un terreau favorable pour une remontée du cours de l’or. Rappelons que dans les années 70, marquées par un tel environnement, le cours de l’or avait connu une trajectoire impressionnante.

Faut-il s’intéresser aux actions de sociétés de mines d’or ?

Les actions de sociétés de mines d’or (compagnies minières aurifères) ont actuellement une situation financière favorable, après une restructuration contrainte par l’effondrement des cours de l’or entre 2011 et 2015. “Le secteur n’est quasiment plus endetté. L’outil de production a été restructuré. Il y a eu un recentrage sur les gisements les plus rentables. Et de nombreux pans de l’industrie pourraient envier les niveaux de FCF (flux de trésorerie opérationnels après investissements) générés actuellement par les compagnies minières aurifères, qui sont sans précédent”, fait valoir Arnaud du Plessis.

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Or, les actions des valeurs minières aurifères, quoique volatiles, paraissent historiquement attractives, à l’aune de certaines jauges de valorisation. Ainsi, “même si les cours de l’or ne devaient pas grimper, les mines d’or devraient être en mesure de générer un tel niveau de cash que le marché devrait en tenir compte forcément. En outre, les actions de sociétés de mines d’or sont en retard par rapport au cours de l’or, depuis le sommet majeur de 2011”, souligne Arnaud du Plessis.

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