dimanche 12 janvier 2025

Hommage des Français « rapatriés » à Jean-Marie Le Pen Communiqué de presse - Mercredi 8 janvier 2025 Le décès de Jean-Marie Le Pen marque pour les Français « rapatriés », notamment pour les Harkis et les Pieds-noirs, la disparition d’un de leurs plus fidèles défenseurs et amis. Combattant de la liberté contre le communisme en Indochine en 1954, puis en octobre 1956, se mettant en congé de son mandat de député pour rejoindre l’armée française en Algérie, les combats de Jean-Marie Le Pen pour la défense des idéaux de la France de « liberté, d’égalité et de fraternité » sont ceux d’un patriote français engagé dès son plus jeune âge dans l’action contre l’Allemagne nazie. Partisan du rayonnement de ces valeurs universelles françaises dans « La plus grande France » et dans nos départements algériens, il s’opposa à l’abandon de ces territoires, sous souveraineté française et partie intégrante de la Nation, engagé par De Gaulle le 16 septembre 1959. Celui-ci trahit ce jour-là, avec l’assentiment de son ami le président des Etats-Unis Dwight. D. Eisenhower, tous ses engagements publics les plus solennels de juin 1958 qui lui avaient permis de revenir de façon inespérée au pouvoir après une longue « traversée du désert » durant laquelle les Français l’avaient oublié. Après les « accords » d’Evian du 19 mars 1962, qui virent l’Etat français capituler devant une organisation terroriste minoritaire, le FLN, qui avait tué depuis le 1er novembre 1954, plus de 60 000 Français musulmans, 18 000 soldats français et 8 000 pieds-noirs, capitulation qui conduisit au massacre programmé de 100 000 Harkis et de plusieurs milliers de pieds-noirs, l’action constante de Jean-Marie Le Pen a été de soutenir les « exilés forcés » d’Algérie victimes de la « paix » criminelle d’Evian. Le 11 mars 1963, Jean-Marie Le Pen sera le premier à s’incliner « au Trou d’Enfer » de Thiais devant la sépulture provisoire du « dernier des fusillés » de France, le colonel Jean-Marie Bastien-Thiry. Il s’associera ensuite aux actions venant en aide aux 25 000 Harkis et à leurs familles rescapés des massacres et au 1,5 million de pieds-noirs et autres « rapatriés » réfugiés en métropole. Le 11 octobre 1986, lors de la fête Bleu-Blanc-Rouge du Bourget, il sera parmi l’un des premiers à soutenir la campagne de solidarité française « Hommage aux Harkis » lancée par Jeune Pied-Noir, en se jumelant avec la famille du député Mourad Kaoua. Le 15 septembre 2015 au Parlement européen, il sera présent avec Marine Le Pen à « l’hommage aux Harkis » rendu lors de l’exposition « Quelle reconnaissance pour les Harkis au sein de l’Union européenne ? » organisée par Louis Aliot. Les Français « rapatriés » ont apporté un soutien actif au Front National puis au Rassemblement National, comme en témoignent leurs nombreux élus « Algérie française » depuis 1986 et leurs succès constants dans la région PACA où ils disposent d’une forte implantation. L’amitié réciproque qui a lié, durant plus de six décennies, Jean-Marie Le Pen et le Front National aux Rapatriés mériterait un long ouvrage. Les 62 associations de Harkis et Pieds-noirs du Collectif « Vérité et Justice pour les Français rapatriés » adressent à son épouse Jany, à ses filles Marine, Yann et Marie-Caroline, ainsi qu’à sa famille et ses proches, leurs très sincères condoléances et leur confiance dans la continuité de leur soutien et de leur amitié aux Français Rapatriés. Le Collectif « Vérité et Justice pour les Français rapatriés »

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