mardi 14 janvier 2025
MAIS QUI SERONT LES " RAVAILLAC'S " de François Bayrou ????
1. « Ralliez-vous à mon panache blanc »
Le contexte historique : Si Henri IV « n’a probablement pas prononcé cette phrase, elle dit quelque chose de son début de règne et de sa volonté d’en finir avec les guerres de religions incessantes entre catholiques et protestants, assure Julien Léonard. Le panache blanc, porté sur le champ de bataille à partir de 1590, devient vite emblématique de ce roi rassembleur, qui souhaite que les intérêts français passent avant les intérêts confessionnels. »
Pour François Bayrou : En bon centriste, le Premier ministre a souvent évoqué sa volonté de sortir des querelles partisanes au nom de l’intérêt général, appelant la gauche et la droite à s’entendre. Il aura fort à faire pour convaincre une majorité de parlementaires à se ranger derrière lui, ou du moins à ne pas le censurer sur le budget, comme ce fut le cas pour Michel Barnier.
2. « Paris vaut bien une messe »
Le contexte historique : « La phrase évoque la conversion du roi protestant au catholicisme en 1593. C’est une décision rationnelle, qui lui permet de se légitimer en se faisant sacrer, et de reprendre la main. En 1594, il fait tomber Paris, qui était aux mains des ligues catholiques et ne répondait plus à ses ordres. Et il oblige les deux camps à négocier, ce qui conduira à l’Edit de Nantes », assure l’historien.
Pour François Bayrou : Cette formule est désormais une expression populaire pour évoquer les compromis. Jusqu’à quel point le maire de Pau sera-t-il prêt à négocier pour faire passer son budget ? Si Paris vaut bien une messe, que vaut Matignon ? Il devrait donner sa feuille de route, et les éventuels gages offerts à la gauche, ce mardi devant les députés.
3. « Le meilleur moyen de se défaire d’un ennemi, c’est d’en faire un ami »
Le contexte historique : « Cela évoque ses pratiques après sa conversion. Entre 1593 et 1598, Henri IV essaye de réunir les Français et de rallier les catholiques radicaux, les ligueurs, proches de la famille des Guise. Il utilise la diplomatie mais aussi… beaucoup d’argent. Il négocie financièrement avec les villes catholiques, notamment le duc de Mercœur, gouverneur de Bretagne. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’Edit est signé quelques semaines plus tard à Nantes ».
art du 20"
Rob Galline
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