Couper la tête, c'est un symbole » Philippe Vardon Chers amis, Élu de Nice, j'étais lundi aux côtés des familles des trois victimes de l'attentat de la basilique Notre-Dame de l'Assomption. Vous le savez, Nice est une ville martyre du terrorisme islamiste. Après Paris, elle est la deuxième ville ayant été la plus lourdement frappée, avec l’attentat du 14 juillet 2016 bien sûr, mais aussi l’attentat de la basilique Notre-Dame. Le 29 octobre 2020, au petit matin, un Tunisien radicalisé de 25 ans, était entré dans cette église pour y tuer trois chrétiens : Nadine Devillers, Vincent Loquès et Simone Barreto Silva. Alors que le procès de ce monstre se tient depuis une semaine devant la Cour d'assises spéciale de Paris, Brahim Aouissaoui — c'est le nom du tueur — a pour la première fois reconnu les faits. « Je ne suis pas un terroriste, je suis un musulman » a précisé Brahim Aouissaoui, justifiant son acte en expliquant que « tous les jours il y a des musulmans qui meurent ». « Tous les jours, vous tuez des musulmans et cela vous est égal. Vous n’avez aucune empathie pour ces gens », a-t-il ajouté. « L’Occident tue aveuglément » les musulmans « innocents » et « se venger » est « un droit et une vérité », a-t-il asséné. (…) « Mais il y a une dame qui a été retrouvée décapitée ! », implore le président. « Couper la tête c’est un symbole, un message pour dire qu’il y a une injustice. La décapitation c’est aussi pour faire peur aux gens » explique-t-il devant les familles des victimes. France Bleu Rendez-vous compte de l'horreur de ces mots, prononcés à quelques mètres seulement des enfants, frères, compagnons, des victimes. Jusqu'ici, le terroriste islamiste avait prétendu à l'amnésie ! Il a fini par rompre avec cette stratégie de défense grotesque... Vendredi, j'ai consacré ma chronique sur Radio Courtoisie à cet attentat, retraçant notamment le parcours de ce clandestin tunisien, de la Tunisie à Nice en à peine plus d'un mois, en passant par l'île de Lampedusa et l'Italie. En 2015, les petits gauchistes journalistiques de France Inter avaient titré un article : « Réfugiés : le fantasme de l’infiltration terroriste ». Depuis, il y a eu le Bataclan, Nice et tant d'autres...